D. Q.
En 1976, un virus mortel fait son apparition dans la forêt du Congo et disparaît aussitôt. Depuis quarante ans, Ebola se manifeste de façon dévastatrice, tuant 90% de ses victimes.
Entre deux épisodes, il ne laisse aucune trace, se fond dans la jungle. Des milliers d'échantillons d'excréments de cadavres sont analysés à la recherche du réservoir hôte, sans résultats.
David Quammen a suivi toutes les recherches sur le terrain et en liaison avec les laboratoires. C'est cette aventure qu'il nous raconte au jour où la seule certitude des scientifiques, tout comme pour la peste ou la rage, est que le virus se déclare lorsque l'écosystème a été boulversé du fait de l'homme ou de la nature.
Né en 1948 dans l'Ohio, David Quammen suit des études de littérature à Yale et Oxford, puis, attiré par les grands espaces, il s'installe dans le Montana. Les articles qu'il écrit pour le magazine National Geographic l'amènent régulièrement à voyager à travers le monde. Il est l'auteur de plusieurs romans et essais.