Dans la dernière de onze comédies de lui qui nous sont parvenues, Aristophane met en scène le grand bouleversement que connaît la société qui se soumet à l’Argent. Voici une pièce méconnue, merveille de fantaisie et de satire vigoureuse, qui trouve un écho étonnant dans l’actualité de la mondialisation et de ses crises financières.
Aristophane (vers 450/455-385 avant Jésus-Christ) dramaturge Athénien dont on sait peu de choses, aurait écrit une cinquantaine de comédies dont seulement onze nous sont parvenues dans leur totalité. Attaché au parti aristocratique, il se servit largement des libertés que lui laissait l'état populaire pour attaquer les institutions et les chefs de file de la démocratie dans ses textes. À la fois satires sociales et pamphlets politiques, ses pièces de théâtre, très fantaisistes, sont des merveilles du génie grec.