Son mari, Christian d’Orsen, a disparu en 1914, au tout début de la Première Guerre mondiale.
Six mois après la fin du conflit, toujours sans nouvelle, s’estimant veuve, elle s’apprête à épouser son cousin, amoureux de longue date. Mais la Croix-Rouge rapatrie un grand blessé, mutilé, trépané, amnésique, censé être Christian d’Orsen.
Pendant des années, elle s’occupe de l’invalide dans lequel elle ne reconnaît guère l’homme dont elle était tant éprise avant de découvrir, dans un cimetière belge, l’existence d’une tombe gravée du nom et du régiment de Christian d’Orsen.
Elle compte alors sur les dons de Claude PRINCE pour lui confirmer les doutes sur l’identité de l’éclopé...
René Marcel Priollet né le 6 août 1884 à Ivry-sur-Seine et mort le 10 novembre 1960 à Paris, est un écrivain français, auteur dans tous les genres du roman populaire (romans sentimentaux et mélodramatiques, science-fiction, romans policiers et d'aventures). Il fait partie de cette légion d'auteurs spécialisés du genre qui firent, entre-deux-guerres, les belles heures des maisons d'éditions populaires J.Ferenczi & fils — aux côtés entre autres de Jean de La Hire ou de Maurice Limat —, Tallandier (dans Le livre national), Fayard et autres. Seul ou en collaboration avec son frère Julien Priollet, il a écrit sous son nom propre et sous plusieurs pseudonymes : René-Marcel de Nizerolles, Henry de Trémières, Marcel-René Noll, René Valbreuse, etc... (Wikipédia)