Le dimanche, au cÅur des tÊnèbres, entre minuit et 10 heures, le Livreur opère. Et un mystÊrieux colis noir apparaÃŽt sur le chemin dâun des habitants.
ÂĢ Ce que vous dÊsirez le plus au monde Âģ, voilà ce quâil vous offre. Il ne se trompe jamais. Il ne demande rien en retour.
Et personne ne lâa jamais vu. De lui, on ne connaÃŽt que sa lÊgendaire signature : ÂĢ Au plaisir de ton bonheur, le Livreur Âģ.
Une ombre fugace, la lueur dans lâobscuritÊ ; il est le hÊros de chacun.
Qui est-il ? Quel est son objectif ? Tant de questions demeurent sans rÊponsesâĻ
Cependant, pour la première fois en trois cents ans, le Livreur a commis une erreurâĻ Une erreur qui pourrait bien mener MÊlie sur sa piste.
Parviendra-t-elle à ÃĒtre plus rusÊe que son hÊros ? Fondez-vous avec elle dans les pas du Livreur, et plongez au cÅur de ses secrets.
Je me nomme Marie-Sophie Kesteman et jâai 23 ans. Je rÊalise actuellement ma cinquième annÊe de mÊdecine à lâuniversitÊ de Liège.
Mon grand-père paternel, Ãmile Kesteman, Êtait Êcrivain, poète, et vice-prÊsident de lâassociation des Êcrivains belges de langue française. Depuis toute petite, je suis donc plongÊe dans le monde de lâÊcriture.
Jâai Êcrit mes premiers poèmes à 8 ans et jâai couchÊ sur le papier lâesquisse de mon premier roman à 10. Cependant, il nâÊtait pas très bon, je dois le reconnaÃŽtre. Après une pause de quelques annÊes, et mon adolescence passÊe, je me suis remise à lâÊcriture de façon bien plus intensive. Je ne suis pas de ceux qui Êcrivent derrière leur ordinateur. Enfin, quelquefois, si. JâÊcris gÊnÊralement dans lâautobus, sur le traitement de texte de mon tÊlÊphone portable. Ou durant les cours qui mâennuient (espÊrons que mes professeurs ne me liront pasâĻ)
Si vous feuilletez mes prises de notes et mes syllabus, il y a des bouts de paragraphes et de chapitres un peu partout. Et ne parlons pas du nombre de feuilles volantes que je noircis dâidÊes de romans et de nouvelles, avant de les perdre. Lorsque je suis en manque dâinspiration ou que jâai besoin de me mettre dans lâambiance, je sors. Jâai la chance dâhabiter à la campagne, et mâisoler dans des champs oÚ je peux mâallonger sans crainte ou me promener dans les bois est très aisÊ. Nombre des lieux que je dÊcris se retrouvent au cÅur de mon village natal ou dans la presquâÃŽle de Crozon oÚ ma famille possède une rÊsidence secondaire. En somme, tout mon environnement semble me pousser à Êcrire.
JâÊcris majoritairement du Fantasy, de lâHeroic Fantasy, pour ÃĒtre plus prÊcise. Toutefois, le premier roman que jâai osÊ soumettre aux maisons dâÊdition est intitulÊ ÂĢ Le Livreur Âģ. Au dÊpart, ce devait ÃĒtre une novella, que jâÊcrivais pour des amies, chapitre par chapitre. Cependant, mes personnages et mon histoire, comme souvent, mâont saisie par le collet et mâont entraÃŽnÊe dans une tout autre direction. De novella, le rÊcit est devenu roman. Tout comme le Livreur, jâeffectuais ma livraison de chapitre hebdomadaire le dimanche matin, entre minuit et 10 heures. Oui, souvent vers minuit, câest vrai. Et un jour, une de mes lectrices mâa conseillÊ de lâenvoyer à des maisons dâÊdition. Jâai hÊsitÊ, longtemps, mais me suis finalement dÊcidÊe à suivre son conseil. Bien mâen prit, car, deux mois plus tard, je recevais une rÊponse positive de la part des Ãditions HÊlène Jacob. Quelle joie ! Quel aboutissement !
Je publie donc à prÊsent mon premier roman, qui, je lâespère, sera suivi de bien dâautres.